Entretien
Chapitres
Notice
Lieu de réalisation
FMSH - Fondation Maison des Sciences de l'Homme, 190 avenue de France, 75013 Paris, France
Langue :
Français
Crédits
Elisabeth de PABLO (Réalisation), Muriel CHEMOUNY (Réalisation), THEO CHARAMOND (Réalisation), FMSH-ESCoM (Production), Jacques Cortès (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés.
DOI : 10.60527/p5ra-v328
Citer cette ressource :
Jacques Cortès. FMSH. (2012, 5 juillet). Sciences du Langage, Didactique des Langues-cultures et Humanisme , in CORTES Jacques. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/p5ra-v328. (Consultée le 2 juin 2024)

Sciences du Langage, Didactique des Langues-cultures et Humanisme

Réalisation : 5 juillet 2012 - Mise en ligne : 4 juillet 2012
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Descriptif

Né à Constantine (Algérie), Jacques CORTES est, depuis 2004, professeur émérite de l’Université de Rouen en sciences du langage et didactologie des langues-cultures. Il consacre sa vie à la défense de la langue française comme langue internationale, tant dans son usage quotidien comme langue vernaculaire que comme instrument d’expression de la pensée et d’une vision spécifique du monde. C’est ainsi qu’en 1998, il crée le GERFLINT (Groupe d’Etudes et de Recherches pour le Français Langue Internationale), rattaché à la Fondation maison des Sciences de l’Homme, dont le principe fondateur est la défense de la recherche scientifique francophone dans l’ensemble des sciences humaines. Il a pour vocation de promouvoir le dialogue entre les disciplines, les langues et les cultures. Cette promotion se concrétise dans les publications de revues scientifiques francophones, « Synergie », plus d'une trentaine de par le monde, ouvertes à la communauté scientifique, particulièrement aux jeunes chercheurs, mais aussi à l’ensemble des intellectuels souhaitant apporter une réflexion sur les thématiques proposées. >> Pour accéder au site du GERFLINT et en connaître les activités : GERFLINT

Intervention
Thème
Documentation

Quelques indices pour comprendre le chemin qui fut le mien
En toute modestie et par amitié profonde pour
Teresa Muryn, Professeur à  l’Université de Cracovie,
 A qui cette lettre biographique fut adressée le 28 avril 2009,
En vue de ma nomination comme Docteur Honoris causa de son université

 

On ne récolte jamais que les sentiments que l’on sème
Charles Aznavour
Je suis réellement un homme quand mes sentiments,
mes pensées et mes actes n’ont qu’une finalité :
celle de la communauté et de son progrès.
Albert Einstein

Je suis né à Constantine (Algérie), le mardi 30 juillet 1935 à 4 h du matin. Si je précise cela, c’est pour dire que je suis plutôt du genre «  couché tard – lève tôt », ce qui ne me donne que le privilège de travailler beaucoup.
Mon père était, à l’époque sous-officier dans un régiment de tirailleurs algériens où il terminera sa carrière militaire en 1946-47 avec le grade de capitaine. Il nous quittera définitivement le 10 juin 1958 à 57 ans. J’avais presque 23 ans et j’étais moi-même dans l’armée, en train de faire un long service militaire (guerre d’Algérie oblige) avec le grade de sous-lieutenant. Je ne crois pas avoir autant pleuré de ma vie que ce 10 juin 1958. J’adorais mon père dont la photo est toujours devant moi, dans mon bureau,  plus de 50 ans après sa mort, et je garde de lui un vieux carnet jauni où, alors que je n’avais que 22 ans, comme je devais prendre, à peine sorti de l’adolescence, le commandement d’une section composée de vieux sous-officiers, il m’avait  écrit avec tendresse toute une série de conseils précieux et notamment celui-ci : «  tu dois être ferme mais éviter les brimades. Tu dois agir avec tact avec les vieux sous-officiers, éviter les punitions ».  C’était cela mon père, un mélange de virilité, de beauté et de finesse délicate. Je lui trouvais une vague ressemblance avec Gary Cooper, le héros, notamment, du film de Fred Zinnemann (1952) : Le train sifflera 3 fois, où un shérif abandonné de tous affronte victorieusement une bande de quatre bandits et parvient, au  prix de souffrances terribles, à les vaincre. Pour moi, Gary Cooper, c’était mon père et je ne doutais pas une seconde que, s’il avait été confronté à la même situation, il eût agi en héros.
Mais son héroïsme à lui  était plus discret, et, comme mon frère aîné , ma sœur et moi étions bien jeunes, à son départ en retraite, en 1947, et que sa pension était plus que maigre, il était allé travailler chez un marchand de charbon, et revenait le soir à la maison, couvert de suie mais toujours plein d’humour pour nous raconter des histoires destinées à nous faire croire que peser des sacs de boulets ou d’anthracite à longueur de journée était une occupation d’une drôlerie étourdissante. On en arrivait presque à le croire.
Quant à ma mère, c’était une maîtresse femme qui tenait sa maison et ses enfants avec autorité mais aussi une tendresse un peu timide et pudique  où l’amour perçait moins dans les paroles que dans les actes. Elle n’avait rien mais  elle donnait tout. Je veux dire son temps et son génie. Je ne l’ai jamais vue sans rien faire. En cuisine, elle inventait  des plats nouveaux délicieux et, quand on lui en demandait la recette, elle disait qu’elle les avait faits « à la couleur de son esprit » si bien qu’elle ne parvenait jamais elle-même à se souvenir des ingrédients qu’elle y avait mis.  Outre un intérieur  rutilant de propreté qui lui volait sa vie, outre les lessives et le repassage pour 5 personnes, elle nous tricotait des pulls,  brodait des nappes, crochetait  d’immenses  couvre-lits en coton blanc. C’était une fée. J’étais son confident. C’est à moi qu’elle racontait ses misères.  Dès le 15 de chaque mois nous commencions à vivre  à crédit et le 30 ou le premier du mois suivant, elle me confiait « l’argent des commissions »  dans des enveloppes diverses. Je prenais alors mon vélo et j’allais payer nos dettes chez l’épicier, le boucher et le boulanger. J’aimais beaucoup ces commissions-là car j’étais toujours bien reçu, mais aussi parce que j’avais l’impression  de laver l’honneur de la famille. Elle nous a quittés le 5 juin 1991, 33 ans après son mari à qui elle est restée fidèle au-delà de la mort. En 1962, quand l’histoire a fait de nous des « rapatriés », elle n’a pas voulu partir sans papa et elle a réussi à le faire rapatrier lui aussi dans un cercueil. Ils sont enterrés côte à côte dans le petit cimetière de Bédarieux, près de Béziers, sur une colline ensoleillée. Ma jeune sœur les a rejoints en 1998. Paix à leur âme.
Si je raconte tout cela, ce n’est pas pour donner dans le larmoyant mais pour dire simplement que je suis le fils de gens modestes mais dignes, que je n’ai aucune particule de noblesse à faire valoir si ce n’est les principes simples que m’ont légués mes parents et que je revendique en ces instants où l’on veut me décerner un honneur qu’il me semble simplement normal  de leur dédier et même de partager avec eux.
Suis-je un intellectuel de haut vol ? Hélas non. Ma culture est faite de bric et de broc et j’ai honte bien souvent en constatant -  à écouter plus savant que moi - l’étendue infinie de mes lacunes et de mon ignorance. Mes études, jusqu’au bac, ont été un vrai calvaire. Lorsqu’enfin j’ai obtenu ce  diplôme, j’ai allègrement mis à la poubelle tous les manuels qui m’avaient fait souffrir de mille morts : Maths, Physique-chimie et  Sciences dites naturelle. En revanche,  j’ai gardé précieusement mon vieux manuel de philosophie, mes livres d’histoire et de géographie, et surtout mon Lagarde et Michard et tous les fascicules Hachette touchant de près ou de loin à la  littérature. 
J’ai fait mes études, à partir de la seconde, à l’Ecole Normale d’Instituteurs de Constantine puis d’Oran. J’en suis sorti, en 1956, avec mon diplôme  d’enseignant du premier degré. Etre reçu à l’Ecole Normale était un honnête critère de valeur scolaire, car, pour 16 places, il y avait 500 candidats. J’ai été reçu 15ème, donc dans un rang assez médiocre, mais je me suis dit qu’il y en avait tout de même 485 derrière moi et cela m’a un peu rasséréné.
Si l’Algérie était restée française, je crois que je n’aurais jamais été tenté d’aller plus loin dans mes études. La vie d’un jeune instituteur mal payé me convenait parfaitement et le  soleil de Constantine, ou les plages de Bougie suffisaient largement à mon bonheur. A vrai dire, je n’avais d’autre ambition que de bien faire mon boulot avec des élèves à peine plus jeunes que moi. En sortant de mon service militaire, en effet, j’avais été affecté à l’Ecole Montesquieu de Constantine, dans le quartier dit de la Casbah réputé difficile. On m’avait évidemment confié, étant le plus jeune, la classe la plus dure : les redoublants de la dernière année, une quinzaine de jeunes entre 13 et 16 ans, qui avaient tous échoué au redoutable certificat d’études primaires. Dès le premier contact, j’ai senti qu’ils m’aimaient déjà et qu’ils comptaient sur moi pour s’en sortir. Ils ont eu raison : sans vouloir me vanter, j’ai fait des miracles avec eux puisque je leur ai appris des tas de choses simples et claires qui leur ont permis de réussir brillamment à leur « certif » en fin d’année et, merveille des merveilles, ils ont même passé le concours d’entrée en cinquième technique et ont tous réussi.
J’ai quitté l’Ecole Montesquieu pour le collège Ferdinand Buisson en 1960. Là j’ai enseigné le français, l’histoire et la géographie à des élèves  de 6ème et de 5ème puis, l’année d’après, à ceux de 4ème et de 3ème, toujours avec le même succès. N’en parlons plus. En 1962, quand « l’Histoire » m’a chassé de mon pays natal pour cause de colonialisme (j’avais commis l’erreur impardonnable de naître en Algérie), j’avais 27 ans et aucun diplôme supérieur en poche sauf mon statut d’instituteur « hussard noir » de la République.
Comme j’allais quitter définitivement Constantine, je me souviens que près de la rue Caraman où je draguais les filles dans ma jeunesse, quelqu’un  m’a appelé : «  Monsieur Cortès ! ». Je me retourne et je vois devant moi un jeune homme avec une particularité physique bizarre que je connais bien : il a un œil tout blanc. C’est un de mes élèves de Montesquieu: Boucheloukh. Il porte une casquette de postier sur la tête et, en bandoulière, une boîte remplie de lettres. On se congratule. Il me dit qu’il a réussi son concours de préposé au courrier et que, comme je puis le voir, il est désormais facteur et gagne bien sa vie. Je lui serre longuement la main. Il croit bon  d’ajouter : « c’est grâce à vous Monsieur Cortès ». On se quitte pour toujours.
En septembre 1962, on me nomme à Lannion dans les Côtes du Nord (aujourd’hui « Côtes d’Armor »).  La Bretagne ! Cette région de France m’inspire toujours une sorte de reconnaissance infinie. Le climat, certes, n’est pas celui de Constantine, mais j’y ai trouvé tellement de bonté et d’amitié que j’en suis encore bien ébranlé. Lannion était une ville en pleine effervescence en 1962. Le CNET (Centre National d’Etudes des télécommunications) venait de s’y installer et la construction du Radôme de Pleumeur Bodou avait attiré dans la région des centaines de techniciens des télécommunications. Plus d’appartements à louer. Avec ma jeune épouse nous tentons donc notre chance  du côté de Perros Guirrec, à 11 km de là, où se trouvent les résidences secondaires des vacanciers d’été. Grande chance,  un couple de vieux Bretons, les Sadou, acceptent de nous louer un pavillon de granit rose pour 200 f par mois. Nous faisons affaire et nous retournons à Paris chercher notre fille jacqueline, âgée d’un an à l’époque, restée chez ma mère. Nous disons aux Sadou que nous reviendrons tard le mardi suivant.
Ce mardi-là, la Bretagne nous offre son plus rude visage. Un orage formidable éclate tandis que nous roulons entre Guingamp et Lannion. Tonnerre, éclairs, pluie et même un chien errant qui cogne notre voiture. Heureusement je roule lentement. Il se sauve en hurlant.  Un décor à la Maupassant dans le Horla. Mon épouse a peur, moi aussi à vrai dire, même si je ne le montre  pas.  Mais le bébé dort tranquillement. C’est l’essentiel.  Nous traversons Lannion dans la nuit. La ville est plutôt sinistre avec ses rues étroites et ses maisons anciennes que l’obscurité rend antipathiques pour des gens venus du sud. Onze km encore. Nous les faisons laborieusement. Finalement nous arrivons devant la porte de notre pavillon. Je laisse ma femme dans la voiture pour aller ouvrir la porte sous une pluie diluvienne. Je crains de trouver une maison glacée. Ce n’est pas le cas : la cuisinière à bois ronfle hardiment, le poêle du salon est rouge de bonheur, un bouquet de fleurs nous attend sur la table et, sur la cuisinière, dans une belle marmite rouge, une soupe, une bonne soupe paysanne nous fait oublier l’orage,  nos misères et  nos angoisses.  Ce n’est plus le désert. Ici, il y a des êtres humains, de la bonté, de l’amour. J’aime passionnément la Bretagne et les Bretons et je me sens comme chez moi dans la tendre complainte de Brassens :
Elle est à toi cette chanson
Toi le Breton qui sans façon
M’a donné quatre bouts de bois
quand dans ma vie il faisait froid…
Elle est à toi cette chanson,
Toi l’hôtesse qui sans façon
M’a donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim

J’ai été affecté curieusement au Lycée Félix le Dantec  de Lannion et non dans une école primaire. Les lycées manquaient de diplômés et l’on avait besoin de gens du métier à défaut d’agrégés, de certifiés ou de licenciés. On me confie les 4ème et les 3ème (A cette époque les lycées allaient de la 6ème à la terminale). On me confie aussi la préparation au concours d’entrée de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Saint Brieuc en me disant que, jusqu’ici, Lannion n’a jamais réussi à y faire entrer un seul élève. Je travaille dur. Mes élèves me suivent.  Ils semblent se sentir  bien avec moi. En fin d’année le BEPC est acquis par tous et, sur les 5 élèves que je présente à l’Ecole Normale, quatre  sont reçus et le cinquième  collé à l’oral. C’est la gloire !
Mais nous ne restons pas à Lannion en dépit de toute l’amitié que nous y avons laissée. En octobre 1963, après un stage de 15 jours à Paris, au CREDIF, rue de Tournon, je suis affecté à l’Athénée Français de Tokyo où je passerai 8 merveilleuses années.
Là, on me confie le département audio-visuel. Je débute avec 24 élèves. Quand je quitte Tokyo 8 ans plus tard, l’effectif est monté à  800. A Tokyo, j’ai mené de front plusieurs activités :

  1.  enseignement de la langue et de la littérature françaises à l’Athénée et à l’Université Chuo,
  2. formation des professeurs  dans le cadre de stages que je dirigeais,
  3. organisation du premier colloque franco-japonais pour l’enseignement de la langue française eu Japon,
  4. poursuite, par correspondance, de mes études supérieures.

J’avais, en effet, quitté Lannion avec en poche un tout petit certificat d’Etudes littéraires générales que j’avais passé à l’Université de Rennes où je me rendais tous les jeudis en voiture pour suivre des cours (340 km dans la journée pour 2 à 3 h de cours). Arrivé à Tokyo, j’entreprends de  préparer les  4 certificats de licence nécessaires pour l’obtention d’une licence ès Lettres (Littérature, Grammaire et Philologie, Phonétique générale et Lettres étrangères) , puis une maîtrise d’ancien français sur la syntaxe des propositions temporelles dans un roman de Chrétien de Troyes : Perceval le Gallois ou le Conte du Graal, puis un doctorat de 3ème cycle sur un thème de syntaxe qui m’a passionné : le Statut de l’Adjectif en français, essai de définition structurale.
NB : Je garderai ce sujet en thèse d’Etat que je soutiendrai le 15 mai 1976 à Rennes sous la direction conjointe d’André Martinet et de Jean Gagnepain.
Mes écrits sur l’ancien français ont été fort appréciés par Charles Foulon, mon Directeur de maîtrise, grand médiéviste et homme de cœur plein d’indulgence. Il a aimé notamment cette coupe que je faisais dans la temporalité au niveau du XIIème siècle et qui permettait de revoir un peu les conclusions de la majestueuse thèse de Paul Imbs sur les Propositions temporelles en ancien français (1956) où, prenant en considération un champ temporel large d’un millénaire, le grand savant avait parfois un peu mélangé les problèmes et les conclusions . Ce qui  est vrai pour le XIVème siècle est très différent de ce qui se passait au XIIème, même si la modernité de la langue française commence au XIIème siècle, grâce à Chrétien de T. Chose pour moi frappante, en effet, le système des temps et des modes du XIIème siècle est déjà très cohérent, très proche du système contemporain, mais d’une complexité magnifiquement traduite dans le texte de chrétien de Troyes. Comme le disait une de mes grandes devancières, Tatiana Fottich, dans la conclusion de sa thèse complémentaire sur un sujet analogue au mien, Chrétien a clarifié et développé les matrices de discours de l’ancien français, conférant à la phrase une valeur logique, parce que, brillant conteur, il a su fonder le bon usage des temps narratifs.
Mais j’abandonne l’ancien français après ma maîtrise pour me tourner vers la syntaxe du français contemporain. Jean Gagnepain me parle d’un article d’Harald Weinrich sur l’adjectif et me demande d’en faire la critique. J’écris à  HW qui, gentiment m’envoie son texte. Il porte sur la célébrissime question de la  Place de l’adjectif épithète en français (Vox Romanica 1966). La théorie de Weinrich est radicale : tout ce qui est antéposé au substantif est et ne peut être que morphème et tout ce qui est postposé au substantif est et ne peut être que lexème. Je ne vais pas entrer ici dans une discussion serrée sur cette question  qui pourrait m’entraîner très loin.  Il est évident qu’il y a du vrai dans la théorie de W. mais qu’il est allé trop vite en besogne. Les choses, pour tout dire, ne se font pas de façon automatique. Ce qui est certain, c’est ceci : si le contexte et la situation sont nettement précisés, lorsque la relation entretenue par un substantif avec un adjectif change avec la position de l’adjectif, il est indiscutable que l’adjectif antéposé à ce substantif est un morphème. Il faut entendre par morphème, ici, un fonctionnement proche de l’intensification, donc quelque chose de comparable au fonctionnement d’un adverbe. Un grand homme est plus intensément homme. Ce n’est pas sa taille qui est ici en cause, mais une qualité humaine que l’adjectif  antéposé intensifie. Si l’on postpose l’adjectif, on parvient à  un  simple constat descriptif : il est grand de taille. Mais tout cela peut se discuter à l’infini car il suffit de donner une certaine intonation à l’adjectif postposé pour lui conférer la même valeur intensive qu’à l’adjectif antéposé. Et ainsi de suite. Je me suis colleté, pendant 8 ans, à ces subtilités de langage et je dois dire que j’y  ai pris un plaisir extrême car mon enquête sur l’adjectif m’a amené sur les confins de la syntaxe, dans la théorie fonctionnelle de Martinet d’abord puis, trahissant Martinet sans vergogne, dans des considérations sur le rythme de la phrase qui, pour moi, permettait de transcender la syntaxe de position du français ; je me référais pour cela à une phrase d’André Gide que je garde précieusement en mémoire : « mon sens du rythme était tel que j’aurais volontiers sacrifié la syntaxe d’une phrase à son nombre ». Il y a là de quoi rêver.
Sur ces questions, j’ai commis pas mal d’articles dont je crois avoir oublié jusqu’à l’existence, par exemple, dans la Revue de Phonétique Appliquée de Mons (Belgique) un article dont le titre était « L’équilibre phonétique et rythmique des déterminants nominaux dans la prose littéraire ». Mais je crois que ce qui me rend le plus fier (en toute simplicité), c’est d’avoir convaincu André Martinet, en 1979, d’écrire avec quelques collègues et moi, la Grammaire Fonctionnelle du Français publiée chez Didier, où l’ensemble de ma théorie de l’adjectif a été intégrée.
Mais j’ai sauté deux chapitres de ma vie en parlant de ma thèse. Le premier, c’est le séjour d’un an que j’ai effectué au Maroc en 1971-72, et le second, le séjour d’un an que j’ai effectué au Zaïre, à Kinshasa, en 1972-73, comme expert des nations Unies auprès de l’UNESCO.
Après une thèse de 3ème cycle soutenue en 1970 à Rennes, j’ai été inscrit sur la LAFMA (Liste d’aptitude aux fonctions de Maître Assistant). Cela m’a valu, en 1971, une nomination à L’Université de Rabat (Maroc) comme Maître de Conférences. Je n’ai rien à dire de spécial sur cette période car le Maroc de ces années-là était troublé par de graves problèmes politiques, et, si je n’y suis resté qu’un an, c’est tout simplement en raison des grèves d’étudiants qui ont duré toute l’année. J’avais donc l’impression de perdre mon temps.
L’UNESCO a fait alors appel à moi pour un poste d’expert à Kinshasa. Là encore je n’ai rien à dire sinon que le projet sur lequel j’étais n’avait aucun moyen d’action. J’ai donc demandé, en dépit du confortable salaire qu’on m’accordait et de multiples avantages matériels,  ma remise à la disposition de mon administration d’origine et j’ai répondu à un appel de l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud, qui me proposait un poste de directeur adjoint du CREDIF et de Maitre–assistant titulaire de cette Ecole. J’ai répondu favorablement et je suis rentré en France par la grande porte, 10 ans après l’avoir quittée par la petite. Ma carrière universitaire commençait à prendre tournure et je dois dire que, pour le petit rapatrié de 1962 qui avait quitté son pays avec deux valises et des souvenirs déchirants, le soleil recommençait à briller.
Pendant quatre années, j’ai été le second de Daniel Coste puis de Louis Porcher. Les dossiers sur lesquels on me demandait de travailler étaient évidemment les plus difficiles et j’ai dû remettre bien des pendules à l’heure dans un Centre qui brillait par la créativité mais aussi par un certain laxisme dans l’organisation. J’ai fait ce que j’ai pu pour arrêter définitivement des dossiers qui n’en finissaient pas de mourir et pour relancer ceux qui méritaient d’être soutenus. J’ai également travaillé dans des projets de formation et d’éducation permanente, publiant un gros livre chez Didier, Spirales (Techniques d’expression et de communication en éducation permanente), une méthode d’apprentissage  du français pour des débutants avancés s’intéressant au domaine de la technologie que j’intitule de façon un peu provocante LE MACHIN (4 tomes)  et une multitude d’articles d’inspiration didactique, soutenant la publication d’Interlignes (le n° 2 de l’Apprentissage des langues façon CREDIF) soutenant aussi la sortie de la Méthode Archipel, puis, en prenant la direction du CREDIF pour 9 années en 1977, lançant avec l’Alliance Française, la revue Reflets et négociant avec l’éditeur Hatier la publication de deux collections précieuses : la Collection Essaisdont je confie la direction à Victor Ferenczi et la Collection LAL, dont je confie la direction à Daniel Coste et Henri Besse. Je lance également, avec Louis Porcher, la grande enquête sur le français des années 80, je signe de nombreux accords internationaux, effectue de nombreuses missions de par le monde et écris des articles mais aussi deux livres dans la collection Essais :

  1. 1983 Relectures (il s’agit d’un travail  de relecture des œuvres des penseurs qui faisaient la loi sur le terrain de la didactique dans les années 80 : John.L. Austin (Quand dire c’est faire), Basil Bernstein (Langage et classe sociale), Pierre Bourdieu, William Labov, Michel Crozier et le débat de Royaumont entre Piaget et Chomsky.
  2. 1987 Une Introduction à la Recherche scientifique en Didactique des Langues où je fais le point, avec qqs collègues d’une didactique qui vient d’être enfin reconnue officiellement par les instances universitaires.

Je dois dire que cette reconnaissance, j’y ai un peu contribué en étant membre, en 1981, de la Commission Auba réunie par le Ministre Savary pour donner un statut aux études et travaux concernant la didactique des langues et des cultures et à toutes les professions qui s’y rattachent. Ce fut un gros travail. On m’avait confié une vaste enquête auprès de tous les établissements universitaires dispensant un enseignement de français langue étrangère. J’ai accompli cette tâche avec minutie et j’ai finalement produit un rapport qui a permis, cumulé avec les travaux de mes autres collègues, de fonder les licences et maîtrises de FLE en France. Il y aurait certainement une réactualisation à faire mais cela est une autre histoire.
A noter enfin qu’au cours de cette période j’ai dirigé 2 numéros complets du Français dans le Monde consacré l’un, en 1982, à Environnement et Enseignement du Français et le second, en 1985, à la linguistique textuelle.
Mais j’ai été impliqué également dans 2 projets importants : La publication des travaux du Conseil de l’Europe par Hatier fut le fruit de mes négociations avec ces deux instances à qui j’ai fait observer qu’elles auraient intérêt à donner une meilleure visibilité aux travaux de Strasbourg ;
La direction de deux des 40 ateliers du Conseil de l’Europe organisés dans le cadre du projet N°12 décidé après un Congrès qui s’est tenu à Delphes. Il s’agissait de voir l’impact des approches communicatives prônées par le T. Level (Un Niveau Seuil), sur les comportements professionnels des enseignants. Les conclusions des 40 ateliers révélèrent de graves lacunes qui firent l’objet des travaux ayant conduit au CECR et au Portfolio.
Enfin je ne parlerai que pour mémoire des thèses (une soixantaine) et des DEA (plusieurs centaines) que j’ai fait soutenir dans le cadre de mes fonctions de directeur de recherche à Rouen entre 1983 et 2008 puisque je suis  toujours professeur émérite de cette université. 1983 est la date de ma nomination officielle au grade de professeur des Universités que j’ai obtenu à l’Ecole Normale Supérieure de saint Cloud. Je suis évidemment flatté d’avoir été nommé Professeur dans une Grande Ecole. Question d’ego vaniteux.
Plus j’avance dans ce récit, et plus je m’aperçois que je résume sauvagement des tas de choses qui mériteraient d’être développées. Mais à la vérité, qui cela peut-il intéresser ? J’ai l’impression de dérouler une série de photographies, comme dans ces dîners en ville ou le Maître de maison installe son appareil et vous inflige des centaines de diapositives dont vous vous passeriez bien en dépit des cris enthousiastes que certains des invités se croient tenus de pousser pour faire plaisir à vos hôtes.
J’ai quitté mes fonctions de directeur du CREDIF en 1986 suite à un désaccord avec ma Patronne de l’époque qui ne me laissait plus acheter un trombone sans lui en demander l’autorisation 48 h à l’avance. J’ai alors pris, (tout en assurant un séminaire à Fontenay, un autre à Paris 3 et un autre à Rouen) à la demande de la MLF (Mission Laïque Française) le projet de création d’une revue à publier aux Etats-Unis à laquelle on a donné le nom poétique de Pages d’Ecritures (avec un s). Cette revue de 64 pages était mensuelle (sauf pendant les mois d’été) et comportait des rubriques et des fiches pédagogiques. Ce fut un travail passionnant pendant 3 années au cours desquelles nous sommes parvenus à publier 27 numéros. Dans chaque livraison, il y avait au moins 3 articles de moi que je signais parfois de mon nom, parfois sous pseudonyme, tantôt Louis Blanc (du nom de mon grand-père maternel), tantôt, par dérision, Ergon Vadius, Ergon rappelant le travail et Vadius le grammairien fou des Femmes Savantes de Molière. Là encore, j’ai donc publié 71 articles de tous ordres (littérature, société, linguistique) dont je ne ferai pas l’inventaire. Cette revue m’a permis de sillonner les Etats-Unis où je faisais de longues tournées de conférences qui m’entraînaient de Houston  à la Nouvelle Orléans, Bâton Rouge, New York, Boston, San Francisco, Washington etc… Bref un travail rude mais passionnant. Il faut savoir, en effet, que la revue était conçue en France mais imprimée au Texas. On se servait donc du Fax  à peine né pour s’envoyer de part et d’autre les articles. Passons.
En 1989, la revue s’arrête faute d’un budget suffisant. Je me consacre alors à Rouen où je suis nommé définitivement, à ma demande,  en 1992. Rien de spécial à dire sinon que j’y fais des cours, dirige un séminaire  de 3ème cycle et suis mes étudiants en thèse dont Chantal Forestal, Serge Borg, Sophie Aubin, Ibrahim Al Balawi, Henda Dhaouadi, Aleksandra Ljalikova et en DEA Rea Moumtzidou, Marilu Soria Borg, Olga Borodankova  et plus tard, Chantal Forestal, Francis Yaiche et Mansour Sayah en HDR…
Le GERFLINT, que je créerai en 1999 avec une équipe comportant en grande partie mes propres étudiants, est le fruit d’une action d’abord confidentielle qui s’est peu à peu muée en action internationale de caractère scientifique et humaniste.
Ce que je veux simplement dire, c’est que l’idée majeure qui me guide dans mes efforts est le sentiment que le monde ne pourra s’en sortir que s’il y  a beaucoup de poésie et d’amour (je parle ici comme mon Maître, Edgar Morin) pour remplacer les vieilles croyances guerrières. Travailler ensemble est l’antidote de la haine et du refus d’autrui. Le GERFLINT est une tentative pleine d’espoir pour rapprocher les esprits et les cœurs,  les unir dans l’action, dans le travail partagé, dans le respect, dans la modestie et dans la tolérance.  Je ne suis rien d’autre qu’un petit catalyseur d’amitié qui met tout ce qu’il peut de sa foi  dans l’union, la confiance et, si possible l’Amour au sens noble du terme.
Nous allons bientôt composer un livre franco-polonais sur GEREMEK, pour Geremek, pour son souvenir. Nous ne ferons pas d’argent avec ça, mais, si nous l’écrivons comme il aurait aimé qu’on l’écrive, je suis sûr que nous serons sur le bon chemin car cet homme était généreux et bon. Serons-nous capables d’aller vers  un tel modèle ?  Franchement, je n’en sais rien, mais nous essaierons de tourner une page d’espoir  dans la grande et trop souvent triste Histoire des hommes.
Je viens d’essayer de faire l’inventaire de mes travaux depuis une cinquantaine d’années et je suis parvenu à la conclusion que j’en suis incapable. Je croyais n’avoir rien écrit et je découvre une montagne de textes partant dans toutes les directions (une ou deux centaines d’articles de toutes tailles et de toutes formes d’inspiration : linguistique, littéraire, philosophique et Didactique) publiés un peu partout dans le monde au gré des commandes qui m’ont été faites  ou des initiatives personnelles que j’ai pu prendre.  Je n’ai jamais classé tout cela, jamais  tenté d’en faire une présentation universitaire ou publicitaire…  pour la postérité. A vrai dire, je crois bien que je suis le plus mauvais défenseur de mes « petits » écrits « scientifiques »  que j’oublie rapidement une fois qu’on me fait l’honneur de les publier. Je me suis promis de ranger ma cave dans les mois qui viennent. Ils réapparaîtront alors, dans une gloire de poussière, et je les classerai ou les mettrai au feu. On verra.
J’ai redécouvert, ainsi, que j’avais même eu les honneurs,  à Varsovie, en novembre 1993, de prononcer la conférence d’ouverture d’un colloque organisé par l’Institut de philologie Romane de l’Université de votre capitale, colloque sur le thème Le français langue étrangère à l’Université, théorie et pratique, présidé par Mesdames Malgorzata SZYMANSKA et Teresa GIERMAK-ZIELINSKA.
Cette conférence, qui avait pour titre (très polémique) : « Le FLE à l’Université, une affaire qui marche…mais plutôt mal » était une philippique contre la mainmise scientifique et administrative de la linguistique appliquée sur un domaine qu’elle ne pouvait d’évidence pas couvrir en entier et dont, par conséquent, elle niait l’identité réelle. J’en appelais donc à une meilleure théorisation de l’objet et des méthodes en vue de conférer à cette discipline relativement jeune, une  plus grande autonomie et une meilleure place au sein de l’alma mater.  Dans la conclusion de sa présentation, Madame SZYMANSKA reprenait mon titre et écrivait avec humour « Vu la richesse des interventions, il me semble autorisé de dire, n’en déplaise à Jacques Cortès, que le FLE à l’Université est une affaire qui marche et ne se porte pas très mal ».  L’esprit n’était donc pas absent de ce premier contact avec la Pologne et cela m’a fait très plaisir car j’adore le jeu verbal et le cliquetis des mots.
Je me bornerai donc,  très partiellement encore (car je laisserai de côté les préfaces et articles trop nombreux que j’ai publiés dans nos revues) à relever un échantillon à peu près significatif de la « politique » -  scientifique et humaniste – que j’ai soutenue, inspirée parfois,  confortée toujours pour  la construction de cette entreprise mondiale qu’est le GERFLINT.
Tout ce que j’ai fait dans mes vies antérieures, chère Teresa : en Algérie, au Japon, au Maroc, au Zaïre, à Saint-Cloud, à Rouen, à Aix-en-Provence… s’est trouvé réinvesti dans la construction du GERFLINT, avec la volonté profonde jusqu’à l’angoisse de ne pas manquer ce grand rendez-vous de l’amitié internationale.
Dans ce monde fou où l’on passe son temps à s’entretuer au nom de toutes sortes de billevesées théoriques ou mystiques, où la loi de la jungle, du profit, du mépris l’emporte sur la solidarité et l’amour, il m’a semblé que le GERFLINT pouvait être une oasis de paix et de compréhension.
Pour cela, il fallait faire quelque chose ensemble, se rencontrer, parler, échanger, s’entraider, tenter le possible et, au besoin, l’impossible. Philosophiquement, contrairement aux apparences, le GERFLINT n’est pas une officine de défense de la langue et de la culture françaises. Tous nos membres sont francophiles et francophones à leur manière. Nous ne faisons aucune propagande pour les rallier à quoi que ce soit de politique.  Nous leur demandons simplement d’être eux-mêmes, en toute liberté, en toute sérénité.
Comment voulez-vous qu’un homme comme moi, d’origine espagnole par son père, italienne et savoyarde par sa mère, marié à une Russe, né en Algérie, vivant, par hasard en Normandie, père de 5 enfants dispersés du Japon à Nice, arrivé dans l’enseignement supérieur par inadvertance, ayant vécu longuement dans des pays extrêmement différents, de l’Asie à l’Afrique en passant par l’Europe,…comment voulez-vous que je défende autre chose que l’amitié et l’amour ? Je vous ai raconté hier l’anecdote de mon arrivée en Bretagne, de la marmite de soupe sur la cuisinière, de ma reconnaissance toujours intacte, depuis 50 ans, à des bienfaiteurs qui reposent dans le petit cimetière de Perros-Guirrec où je vais leur rendre visite les rares fois où je m’aventure dans ce lieu béni de ma mémoire. 
Si j’ai quelque chose à défendre, chère Teresa, c’est le devoir d’amour et d’amitié. Le reste, les méthodologies, les théories, les projets  de ceci ou de cela, les batailles pour la vie, les postes, les conflits de clocher, les médisances de notre petit monde universitaire, je le mets dans le placard aux « menuailles », ce petit mot par lequel Voltaire désignait ses écrits ludiques sans importance, à savoir ses contes et nouvelles qui sont pourtant aujourd’hui la part la mieux connue et lue de son  œuvre immense.
Espérons que ce ne sera pas le cas des menuailles très universitaires que je viens de citer. Si dans les années qui viennent on retient  quelque chose du GERFLINT, je forme le vœu que ce soit surtout son ambition utopique d’être le « missing link » de l’amitié. Les théories passent et passeront toujours. J’en ai vécu de nombreuses au cours de ma carrière. Les grandes idées restent, surtout si elles sont simples et suffisamment élevées, donc abstraites (comme la charte des droits de l’Homme et du Citoyen) pour être admises et interprétées par chacun selon son humeur et sa vision du monde, sous la seule réserve que cette vision soit généreuse,  tolérante et fraternelle.
Pour pasticher Sartre, disons que le GERFLINT est un humanisme, c’est-à-dire une idée qui a montré qu’elle pouvait s’incarner dans des œuvres concrètes dont l’accomplissement donnait à chacun le sentiment d’avoir œuvré pour une cause utile certainement, mais surtout pour une cause juste et belle.

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BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE


1. 1968 – 1976   Publications  en vue de l’obtention de grades universitaires
2. 1963 – 1971  Période japonaise
3. 1973 – 2004 Publications liées à mes fonctions de Directeur du CREDIF (Centre de Recherche et d’Etudes pour la Diffusion du Français) à l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud,  puis de Professeur des Universités à partir de 1983.
4. 1986 – 1989 Publications aux Etats-Unis  dans le cadre de mes fonctions de membre du Board of Directors of  French American Institute for International Studies et de Chairman and Editor of Pages d’Ecritures (Revue du Professeur de français aux Etats-Unis) ;
5. 1999 – 2010  Publications liées à mes fonctions de Président du GERFLINT

  1. 1968 – 1976 : Publications en vue de l’obtention de grades universitaires (3)

1968 : La Syntaxe des Propositions temporelles dans un roman de Chrétien de Troyes : Perceval le Gallois ou le Conte du Graal – Mémoire de maîtrise sous la direction du Professeur Charles Foulon. Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Rennes
1970 : La Fonction adjective dans le français contemporain ; Essai de définition structurale. Etat du Problème en 1970 - Thèse de 3ème cycle présentée sous la direction de Jean Gagnepain et avec le concours d’André Martinet. Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Rennes
1976 : Le statut de l’adjectif en français – Thèse d’Etat sous la direction de Jean Gagnepain  et d’André Martinet soutenue à Rennes, Faculté des Lettres et Sciences humaines : Jury : Jean Gagnepain, André Martinet, Charles Foulon, Georges Mounin et André Bernard.

Publications liées aux travaux universitaires (5)
1969 : La place de l’adjectif épithète dans le groupe nominal, Bulletin d’Etudes de la Linguistique française N° 4-5, Société d’Etudes de la Linguistique française au Japon, International christian University, Tokyo, Japon, pp. 1-35.
1970 : L’adjectif épithète français Analyse fonctionnelle et application au problème de la place, Publication du bulletin de l’Athénée français de Tokyo, pp.1-15
1978 : L’équilibre phonétique et rythmique des déterminants nominaux dans la prose littéraire – Revue de Phonétique Appliquée, Mons, Belgique, N° 48, pp.257 - 282
1979 : Grammaire fonctionnelle du français ; initiateur de l’idée en tant que Directeur du CREDIF, et membre de l’équipe dirigée par André Martinet pour la mise en forme générale du plan d’ensemble et la rédaction des textes ayant servi à traiter la partie adjective de l’ouvrage qui reprend  les conclusions et les exemples de ma thèse de doctorat ; Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud/ CREDIF, Didier, Paris, 275 p.
1987-1988 : Le fonctionnement relationnel de l’adjectif – Mélanges offerts à Petar Guberina, Jugoslavenska  Akademija Znanosti I Umjetnosti, Filologija Knjiga 15 Razred Za Filoloske Znanosti, Zagreb (pp.67 – 73)

  1. 1963 – 1971 : Diverses publications  de la période japonaise (9)

1964 : Opinions du Japonais moyen, Conversation à l’Athénée Français de Tokyo, publication de l’Athénée (74 p.)
1966 : Tête-à-tête avec un Français moyen, petit manuel de civilisation française réalisé avec le Professeur Yoshio Abe, à l’intention des étudiants de français des universités japonaises, Ed. Suruga dai-Shuppansha, Tokyo, 60 p.
1969 : bilan scientifique et technique d’un stage de formation de professeurs par les techniques audio-visuelle du CREDIF (avril –juin 1969), Publication du centre de recherches pédagogiques de l’Athénée Français de Tokyo (197 p.).
1970 : bilan scientifique et technique  d’un stage de formation de professeurs français et japonais par les technique audio-visuelles du CREDIF (avril – mai 1970), Publication du Centre de recherches pédagogiques de l’Athénée Français de Tokyo (261 p.)
1970 : Organisateur et éditeur des ACTES du  Premier Colloque franco-japonais pour l’enseignement de la langue française au Japon, publiés avec le concours de l’Ambassade de France, la Société japonaise de Langue et Littérature française, l’Association Japonaise des Professeurs de Français, membre de la FIPF, l’Athénée Français de Tokyo, l’Institut franco-japonais de Tokyo et le National INSTITUTE FOR Educational Resarch (NIER) (230 p.). Deux communications publiées

  1. Les problèmes phonétiques de l’étudiant japonais,  pp.9-37
  2. Méthode audo-visuelle et méthode directe, pp.167-179

1970 : Les recettes d’épouvante de Mérimée ; in Etudes de Langue et Littérature françaises N° 16  de la Société de langue et littérature françaises du Japon, Ed. Hakusuisha, Kanda, Tokyo, Japon, pp.41-45
1971 : Manuel de Langue française pour  débutants avancés, (description, portrait, narration, dissertation, analyse littéraire) publié par le Centre de recherches de l’Athénée Français de Tokyo, 155 p.
1971 : Considérations générales sur l’enseignement du français au Japon, conférence prononcée à (et publiée par)  l’Athénée Français de Tokyo, 13 p.

  1. 1973 – 2004 : Publications liées à mes fonctions de Directeur du CREDIF (Centre de Recherches et d’Etudes pour la Diffusion du Français à l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud) puis de Professeur des Universités à partir de 1983. (65)

1974 : « ALFONIC et l’enseignement du français langue seconde » – in Alfonic 1, Rencontre de Châtenay-Malabry des 5 et 6 décembre 1974 ; Publication de l’INRDP et du Laboratoire de phonologie appliquée de l’Université René Descartes, pp.79-86
1974 : Coordinateur de la revue Voix et Images du CREDIF n°3, suite au colloque ci-dessous
1976 : Editeur des Actes du troisième Colloque international SGAV pour l’Enseignement des Langues, qui s’est déroulé à Chatenay-Malabry du 15 au 18 mai 1974, CREDIF/ Didier 338 p.
1976 : Dans les Actes ci-dessus, direction d’un atelier sur l’enseignement aux adultes et   publication d’une communication sur « L’Education permanente dans le monde du travail en France », pp.289-299.
1976 : « Français langue étrangère et objet technique, remarques sur quelques orientations de recherche et esquisse de solution » in Revue les ELA n°23 (pp.29-46)
1977 : « Français scientifique, français instrumental et français fonctionnel. Essai de définition » in  Le renouveau des études françaises à l’université ; deuxième rencontre mondiale des départements d’études françaises, Strasbourg,  AUPELF, 17 au 23 juillet 1977, pp. 71-84
1977 : « Français scientifique, français instrumental et français fonctionnel »  in Bulletin 16-17 de la FIPF, Sèvres, pp.53-57 
1977 : « Le Verbe et la conjugaison » in  Langue Française N° 36,pp.67-72
1978 : « Approche psycho-sociolinguistique d’un dossier d’Education Permanente », in les ELA n°29 (pp.54 – 67)
1979 : Dir. Le Machin1,  matériel d’apprentissage du français pour débutants avancés s’intéressant aux domaines de la technologie, Didier CREDIF(2 fascicules)
1979 : Grammaire Fonctionnelle du Français en collaboration avec André Martinet, participation à la mise en place du projet, préparation des données morphologiques et fonctionnelles (Syntaxe)  concernant l’adjectif et les déterminants du substantifs et Préface, Didier /Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud- CREDIF (276 p.)
1980 : Dir : Le Machin 2 suite (2 fascicules)
1979-80 : « Rapport de synthèse : les activités de recherche scientifiques et didactiques du CREDIF à l’Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud », Publication du CREDIF, 86 p.
1980 : Dossier CREDIF : « Didactique du Français Langue Etrangère, Le mouvement des idées (Austin, Bernstein, Halliday et Wilkins) », Publication interne du CREDIF (50 p.)
1980 : Dir. Spirales, Techniques d’expression et de communication en éducation permanente, CREDIF : Didier, 1980, 215 p.
1981 : « L’ancien et le nouveau testament de la didactique des langues » in Revue de Phonétique appliquée 59-60, 1981 (pp.43-63)
1981 : « Remarques sur la langue française des années 80 », Conférence prononcée au Club de la Table Ronde d’Evreux le 18 mars 1981, 15 p.
1981 : « Perception, Production et Progression, ou les 3 piliers de la sagesse audio-visuelle, Dossier de formation CREDIF (20 p.)
1981 : « Grandes lignes de l’évolution didactique en Français Langue étrangère ». Dossier de formation CREDIF (11 p.) :
1981 : « Poésie et Sémantique ». Dossier de formation CREDIF (17 p.)
1981 : « Sémantique et Didactique, Points de repère ». Dossier de formation CREDIF (13 p.)
1981 : « Connotations et Poésie ». Dossier de formation CREDIF (18 p.)
1981 : « Poésie et versification ». Dossier de formation CREDIF (10 p.)
1981 : « Affectivité et Langage ». Dossier de formation CREDIF (16 p.)
1982 : Dir. Relectures, Sciences de l’Homme, Sciences du Langage (Austin, Bernstein, Bourdieu, Labov, Goffman, Crozier, Piaget et Chomsky relus par Jacques Cortès, Louis Porcher, André Abbou et Victor Ferenczi) CREDIF : Didier, (144 p.) et rédaction de 2 chapitres :

  1. Chap 1 : « J.L. Austin : Quand dire c’est faire » (pp.11-17)
  2. Chap 2 : « B ; Bernstein : Langage et Classe sociale » (pp.17-25)

1982 : Dir. Environnement et Enseignement du français, Français dans le Monde N° 171, rédaction de l’Introduction et de l’article Entre le zéro et l’infini…l’environnement
1983 : « L’investigation du Texte, un Essai de lecture sémio-systémique », Cahiers du CISL n°5, 1983-84 de l’Université de Toulouse le Mirail, (pp.79 – 138)
1983 : « La Didactique des langues de 1950 à 1980 « in Cahiers de l’EREL de l’Université de Nantes (pp.5-35)
1983 : « Sur un poème de Francis Ponge : le Feu », in Mélanges offerts  à l’Inspecteur Général Jean Auba, Directeur du CIEP de Sèvres, Les Amis de Sèvres (pp.49-53)
1985 : « Problèmes de bilinguisme », Etude élaborée à la demande de la Mission Laïque française, présentée au Colloque de Draveil (février 85), et publiée dans la revue Dialogues, références perdues, 16 p.
1985 : « Aspects socio-culturels d’un enseignement du français langue étrangère aux fins de communication, en milieu scolaire », rapport présenté dans le cadre du Projet N°12 du CDCC du Conseil de l’Europe suite à l’organisation et à la direction (par moi) de l’atelier international qui s’est déroulé au CIEP  de Sèvres du 4 au 8 mars 1985. Ce rapport, publié en septembre 85,  fait état des conclusions que je tire de cet atelier. CREDIF (14 p.)
1985 : Dir. Grammaire de Texte, Français dans le Monde N° 192, rédaction de l’Avant-Propos (pp. 26 et 27) et  de 2 articles :

  1. « La grande traque des valeurs textuelles ; quelques principes liminaires pour comprendre la Grammaire de texte »  (pp. 28- 34)
  2. « Des principes au plaisir du Texte, Effets sémantiques et pragmatiques dans 3 poèmes d F.Ponge » (pp.35-38)

1986 : « Les chances du  bilinguisme dans les Ecoles maternelle françaises de l’étranger », Etude préparée pour le compte de la Mission laïque française, suite à une enquête menée à la Houston International Awty School appartenant au réseau des Etablissements étrangers gérés par la MLF.
1987 : Dir. Une introduction à la recherche scientifique en Didactique des Langues, regroupement des conférences et des travaux des séminaires de 3ème cycle organisés aux universités d’Aix-Marseille 1 (département de phonétique) et de Rouen  (Institut des sciences du langage), CREDIF/ Didier, 231 p. et rédaction de 3 chapitres :

  1. Chap.1 : « Une taxinomie de la recherche en didactique des langues » (pp.9-21)
  2. Chap 2 : « Les origines de la modernité en didactique des langues » (pp. 21 -53)
  3. Chap 3 : « Approche systémique en didactique des langues étrangères : un exemple : Un Niveau-seuil » (pp.53-67)

1987 : « Coquelicot », Nouvelle publiée dans le recueil Nouvelles d’ici et d’ailleurs sous l’égide du Conseil de l’Europe, Hatier, Paris (pp.5-25)
1988 : Dir. Sociolinguistique : « Evaluation et Analyse de discours, Actes du séminaire sur le français des années 80 (années 83 – 86) présentés en collaboration avec Jean Peytard, Distribution Didier Erudition, impression ENS de Saint-Cloud-Fontenay, 189 p.
1988 : Dir. Maquette dactylographiée du N° zéro de la revue Pages d’Ecritures pour l’Afrique subsaharienne (139 p.)
1990 : Dir.  Revue Europe n°738 consacré à la langue française, Vivre le français contemporain ; article de présentation : Et pourtant elle bouge… » (pp.3-10)
1990 : sous le pseudonyme Ergon Vadius, dans le même numéro, « Variations sur un mot d’actualité », (pp.54-58)
1990 : « Jean-Claude Milner, Introduction à une science du Langage », Des Travaux/Seuil, Paris, 1989, 702 p. Analyse critique in revue La Pensée n°276, (pp.129-130)
1991 : « Un Grand Linguiste normand : Lucien Tesnière (1893 – 1954 ») in Revue d’Etudes normandes N°4, Université de Rouen et Association d’Etudes Normandes, (pp.49-59)
1992 : Dir. Préparation, en collaboration avec Françoise Madray-Lesigne, du Colloque International organisé à l’Université de Rouen, pour célébrer le centenaire de la naissance, à Mont Saint-Aignan, de Lucien Tesnière.  Composition des Pré-Actes (124 p.)
1992 : « Lucien Tesnière, Linguiste et didacticien des langues », Actes du Colloque International CNRS. URA 1164, Université de Rouen, en collaboration avec Franck Sainte Martine (pp.47-52). Texte repris dans la revue Etudes Françaises (1992.2) de l’Université de Wuhan, Centre des Hautes Etudes Françaises, pp 1-18
1992 : Grammaire et Didactique des Langues, cours de maîtrise FLE pour le Télé-enseignement de l’Université de Rouen (32 p.)
1993 : « Le français langue étrangère à l’Université, une affaire qui marche…mais plutôt mal », Conférence d’ouverture au Colloque organisé à Varsovie par l’Institut de romanistique de l’Université de Varsovie, du 25 au 26 novembre 1993, et publiée dans les Actes en 1994 (pp.15-32)
1994 : Introduction aux travaux et recherches en FLE, Programme de 3ème cycle pour le Centre de Télé-Enseignement de l’Université de Rouen (67 p.)
1996 : « Tu n’es bon, mon garçon qu’à faire des chansons », Revue Europe n°805, N° spécial sur Charles Trenet,  (pp.29-34)
1996 : Initiation à la Didactique du FLE, Aspects théoriques, Cours de Licence Sciences du Langage, mention FLE pour le Télé-Enseignement de l’Université de Rouen  (102 p.)
1996 : Le Concept de culture en Didactique des langues, cours de maîtrise FLE pour le Télé-Enseignement de l’Université de Rouen (67 p.)
1997 : « La Francophonie – Idées reçues et réalités », Conférence prononcée à Novossibirsk le 22 mars 97 et à la Bibliothèque Pouchkine de Tomsk, le 28 mars 97
1997 : Didactique de l’Evaluation, cours de maîtrise FLE pour le Télé-enseignement de l’Université de Rouen (55 p.)
1998 : « Réflexions sur la disparition du CREDIF », ELA n°109 (pp. 39-49)
2001 : « Un pionnier, Hommage à Robert Galisson », ELA n° 123-124 (pp.491-501)
2002 : « Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots », ELA n°127, (pp. 301-307)
2002 : « Religion et Dialogue des Cultures », publié in Actes du Colloque Islam and the Dialogue of Civilisations, Vol.III, King AbdulAziz Public Library, Riyadh 1425-2004 (pp.71-83)
2002 : « Un exemple de coopération scientifique mondiale en réseau : le GERFLINT », conférence présentée à l’Université de Toulouse le Mirail, le 14 septembre 2002, à l’occasion du XIIIème colloqie international SGAV (11 p.)
2003 : « Préface » au livre de Jocelyne Sourisseau : Bonjour Konichiwa, pour une meilleure communication entre Japonais et Français, l’Harmattan, Paris (pp.5-8)
2003 : « Méthodologie, éthique et didactologie des Langues-cultures (DLC) » in Apprentissage d’une langue étrangère/seconde, Tome 3 : La Méthodologie dir. Paul Rivenc, De Boeck et Larcier, Bruxelles, (pp. 33-50) ;
2003 : « Le GERFLINT et la jeune recherche francophone face aux enjeux du monde contemporain », Entretien de Jean-Michel Frachet avec Jacques CORTES, ancien Directeur du CREDIF et Président du GERFLINT, publié dans la revue Point Commun de la CCIP, N°20 (pp. 4-6)
2005 : « Pour une citoyenneté planétaire : le GERFLINT », revue Les ELA n° 140 (pp.435-443)
2006 : « Hommage à Paul Rivenc », allocution prononcée le 23 septembre 2006 au FIAP Jean Monnet de Paris, et reprise dans le Bulletin N°1 de l’année 2006, de l’Association des anciens élèves des Ecoles Normales supérieures de Fontenay-aux-Roses et de Saint-Cloud, pp.115-137.
2006 : « Le XXIème siècle et la culture du double-JE ou le fabuleux destin de la DLC », conférence préparée pour le CELEC-CEDICLEC- GERFLINT de l’Université de Saint-Etienne (11p.)
2007: Allocution  prononcée le lundi 14 mai 2007 à l’Université de Rouen ; Salle du Conseil de l’UFR des Lettres et  des Sciences humaines, à  l’occasion de la parution du livre d’hommage à Bernard Gardin (1940-2002) Composé par ses disciples et amis Revue Synergies France n°5.

Remarque pour mémoire : J’ai dirigé une soixantaine de thèses de doctorat et environ 200 Diplômes d’Etudes Approfondies (DEA, aujourd’hui Master2).  Chaque soutenance de thèse implique la préparation de deux rapports :

  1. Un (détaillé) pour la soutenance
  2. Un (synthétique) pour accompagner et justifier le grade attribué au chercheur

La publication de ces rapports constituerait un énorme ouvrage.

  1. 1986 – 1989  Publications aux Etats-Unis  dans le cadre de mes fonctions de membre du Board of Directors of  French American Institute for International Studies (FAIIS) et  de Chairman and Editor of Pages d’Ecritures (Revue du Professeur de français aux Etats-Unis). (72)

La revue Pages d’Ecritures,  éditée aux Etats-Unis, à Houston, Texas , par le French American Institute for International Studies, organisme dépendant de la Mission Laïque Française (9, rue Humblot, 75015 Paris) avait son Siège au 5151 San Felipe, Suite 1500, Houston Texas 77056. J’en ai dirigé les 27 premiers numéros entre 1986 et 1989 rédigeant tous les éditoriaux et présentant 3 textes (parfois 4):

  1. Editorial (désormais ED)
  2. Une chronique linguistique : humeurs langagières (désormais HL)
  3. Des analyses littéraires à l’intention des Professeurs de littérature française à des étudiants très avancés (désormais AL)

1986 : septembre :
ED : Un long trajet vers un grand pays aux serrures compliquées (pp.4-5)
HL : Le français et l’orthographe (p.12)
AL : « Le Bateau Ivre » d’Arthur Rimbaud, étude des 6 première strophes (pp.31-35)
1986 : octobre :
ED : Vous avez quelque chose contre la jeunesse ? (pp.7 -8)
HL : Ce bon vieux problème de la place de l’adjectif (p.12)
AL : «  Le Port » de Charles Baudelaire » (Spleen de Paris)  (pp.29-32)
1986 : novembre
ED : France-Amérique : un trait d’union nommé Greg Lemond (pp.5-8)
HL : Madame le…ou le singulier masculin du féminin (pp.10-11)
Nouvelle : Le passé simple du verbe venir (pp. 21-24)
AL : « L’offrande faite à Greg » texte de Jean Amadou (pp.31-37)
1986 : décembre
ED : La fantaisie, c’est très sérieux (pp.5-6)
HL : Euphémisme et crudité (pp.10-11)
AL : « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry (pp.33-36)
Nouvelle : Ne m’en veux pas Mireille (pp.23-24)
1987 : janvier
ED : Pages d’Ecritures ? Tiens, Pourquoi donc ? (pp. 4-5)
HL : Les mots de l’indifférence (pp.9-10)
AL : « Candide » de Voltaire (chap.1) (pp.31-36)
Nouvelle : Valse mélancolique (pp.19-24°
1987 : février
ED : L’enfance et la sagesse (pp. 5-6)
HL : Parler jeune, le malaise (pp.10-12)
AL : « Les fenêtres » de Charles Baudelaire (pp.25-31)
1987 : mars
ED : Cheminots et chemineaux (pp.4-6)
HL : Au-delà des mots, le silence pp.22-24)
AL : « le Feu » de Francis Ponge (pp.29-32)
1987 : Avril
ED : « Cette paisible rumeur là vient de la ville » (Verlaine) (pp. 4-6)
HL : Pour une grammaire du silence (pp.17-19)
AL :  Hélène de Surgères fut-elle vraiment la dernière évasion amoureuse de Ronsard ?  (pp.31-35)
1987 : mai
ED : Neuf mois à peine…neuf mois déjà (pp.4-5)
HL : Achèteriez-vous une voiture d’occasion à cet homme ? Du mensonge (pp.8-10)
AL : « Phèdre » de Racine, Acte II, scène 5, vers 670-711 (pp.33-40)
1987 : septembre
ED : FAIIS et Pages d’Ecritures sans voiles (pp.3-4)
HL : Les mathématiques dans la langue, une histoire d’asymptote (pp.11-13)
AL : « Promenade sentimentale » de Paul Verlaine (pp. 55-60)
1987 : octobre
HL : Petit bréviaire du Poncif (pp.8-10)
AL : « Les fausses confidences » de Marivaux, Acte I, scène 14 (les révélations de Dubois) (pp.55-60)
1987 : décembre
AL : « Moderato Cantabile » de Marguerite Duras , extrait du chap.III
1988 : janvier
ED : Jessica (pp.2-3)
HL : Le vrai et le faux, une histoire de passeport (pp.9-11)
AL : Comment dire une fable de La Fontaine : « le Chêne et le Roseau » ? (pp.55-60)
1988 : février
ED : »Mais juste pour l’hiver à manger et à boire (pp.2-3)
HL : Transparence et Apparence (pp.10-12)
AL : Un extrait de « La nuit sacrée » de Tahar Ben Jelloun (prix Goncourt 1987)
« Adieu Gloire factice, à nous deux la vie… » (pp.51-56)
1988 : mars
ED : Courses  (pp.2-3)
HL : Fortunes et infortunes patronymiques (pp.10-12)
AL : Introduction à la lecture d’une nouvelle de Prosper Mérimée : « La Vénus d’Ille » (pp.53-56
1988 : avril
AL : Conduire une enquête avec des étudiants à propos d’une nouvelle fantastique de Prosper mérimée : « la Vénus d’Ille » (pp.55-60)
1988 : mai
ED : « See you again in september » (pp.3-4)
HL : La psychanalyse du pied (pp.11-13)
AL : Deux essais pour mieux comprendre et apprécier la Fontaine (pp.57-60)
1988 : septembre
ED : Beaucoup plus qu’une revue… » (pp.2-3)
HL : « Hà ! Que vous fûtes fols, pauvres pères,
          de faire apprendre à vos enfants le métier littéraire »
         Ronsard, « Bocage royal », 1ère partie (pp.8-9)
AL : Introduction à l’essai littéraire : «  dans quelle mesure le premier livre des Essais peut-il laisser pressentir la véritable personnalité de Montaigne ? (pp.44-48)
1988 : octobre
ED : Le petit chanteur de l’hôtel des fleurs (pp.2-3)
HL : Comment l’esprit vient aux langues…étrangères (pp.3-5)
AL : Essai : réflexions sur l’interprétation du rôle de « Tartuffe » (pp.44-48)
1988 : novembre
Editorial : Francis Ponge ou l’art de remettre les mots, les choses et l’homme à leur place (pp.3-5)
HL : Les joies du Calendrier révolutionnaire (pp.5-8)
AL : 2 poèmes de Francis Ponge : » l’Huître » et le « Gymnaste » (pp.44-50)
AL : Trois poèmes d’amour de Ronsard (« A Cassandre », « à Mari »e et « à Hélène ») (pp.55-65)
1988 : décembre
ED : Les stages Pages d’Ecriture  (pp.2-4)
HL : « trois dollars et cinquante le chien chaud, maudit qu’c’est dispendiieux », réflexion sur les mots de la francophonie (pp.5-7)
AL : «  L’Ecole des Femmes » de Molière, - Acte II, scène 5 (pp. 43 – 52)
1989 : janvier
ED : L’intégriste et l’imprécateur (pp.2-3)
HL : Une histoire à dormir debout : Comment l’humeur engendra l’humour ? (pp.4-6)
AL : L’œil de Vendredi, extrait du roman de Michel Tournier « Vendredi ou les limbes du Pacifique » (pp.50-54)
1989 février
ED : Les enfants du bon dieu et les canards sauvages, quelques idées empruntées à Saint-Exupéry (pp.2-3)
HL : réflexion sur les sens d’un mot : la Peste (pp.4-6)
AL : « Les animaux malades de la peste » de La Fontaine (pp.46-56)
1989 : mars
HL : A propos du préambule à la « Déclaration des Droits de l’Homme » (pp.4-7)
AL : « Booz endormi » de Victor Hugo - strophes 16 à 22 – (pp.47 – 53)

 

  1. 1999 – 2010 : Publications liées à mes fonctions de Président du GERFLINT

Année 2000
Synergies Brésil N°1 : A la croisée des réformes méthodologique et curriculaire

  1. Préface (pp.7 -8)
  2. Culture et/ou civilisation ? Réflexions pour une approche anthropologique (pp. 36-38)
  3. Tendances actuelles de la Didactique des Langues : vers un nouvel humanisme (pp.78-88)

Année 2002
Synergies Brésil N°2 : Le métier de professeur de française, l’an 2000 : Mutations et Perspectives

  1. De ce deuxième numéro (pp.10-12
  2. Charles Trenet et les experts comptables (pp.31-36)
  3. De la création à la lecture de textes littéraires et poétiques (pp.43-51)
  4. Professeur de français en l’an 2000 et dans les années qui suivront : prédication en forme de sermon et prédictions hasardeuses (pp.94-112)

Synergies Brésil N°3 : Du Français Langue Etrangère au Français langue Internationale

  1. De ce troisième numéro (pp.10-13)
  2. Idéologie et Didactologie des langues-cultures (pp.32 – 36)
  3. Linguistique et Didactologie des langues-cultures : un dialogue difficile mais toujours nécessaire (pp.127 – 142)

Synergies Brésil (N° spécial Sedifrale XII à Rio de Janeiro) -  Mondialisation et humanisme : les enjeux du français

  1. Plaidoyer pour l’Enseignement du Français (pp.96 -101)

Synergies Pays riverains de la Baltique N°1 : Actes du Colloque sur le Français Langue internationale organisé à Tallinn les 14 et 15 septembre 2001 sous la direction scientifique de jacques Cortès, Président du GERFLINT

  1. Pourquoi un tel colloque ? Enjeux et Objectifs (pp. 22-27)
  2. Se tourner vers l’avenir : les actes du colloque et la promotion de la recherche balte (pp.206-210)

Synergies Russie N°1 : Les Mots et la culture

  1. Préface (pp.9-13)
  2. Tendances actuelles de la Didactique des Langues et des Cultures : vers un nouvel humanisme

(pp.23-35)
Synergies Russie N°2 : Le pouvoir des Mots

  1. Réflexions didactologiques sur la politesse et sur sa vision spéculaire : l’hypocrisie (pp.159 – 167)

Synergies Vietnam N°1 : Panorama des recherches vietnamiennes en Didactologie des Langues-cultures et  en Sciences du Langage

  1. Préface (pp.7-11)
  2. Linguistique et Didactologie des langues-cultures (pp.32-45)

Année 2003
Synergies Brésil N°5 : Apprendre, enseigner, diffuser dans une logique de réseau : environnements numériques et cohérence didactique

  1. Préface (pp.7 – 10)
  2. Un exemple de coopération scientifique mondiale en réseau : le GERFLINT (pp.78 – 86)

Synergies Pérou n°1 : langues nationales et langues internationales au pérou et en France : plurilinguisme et didactique

  1. Mondialisation, religions et didactologie des langues-cultures (pp.22 – 31)

Année 2004 
Synergies Afrique Australe n°1 : Recherches francophones en Afrique

  1. Préface (pp. 5 – 7)

Synergies Amérique du Nord : Le défi de la diversité (dir)

  1. Cette chose délicate et sacrée…laïcité, diversité et paix religieuse (pp.131 – 136)

Synergies France N°1 :  Crises et affirmations identitaires(dir)

  1. Direction de cet ouvrage qui rassemble les travaux d’un séminaire de 3ème cycle
  2. Présentation (pp.10 – 12)

Synergies Italie n°1 : Parcours linguistiques et Perspectives éducatives

  1. Préface ( pp.11 – 14)

Synergies monde Arabe N°1 : Recherches interdisciplinaires en langue-culture française dans les pays arabes

  1. Préface (10-12)
  2. Linguistique et Didactique (pp.83 – 96)

Synergies Pays riverains de la Baltique N°2 : Diversité de la Recherche francophone en Sciences humaines dans l’Espace baltique

  1. Préface (11 – 12)

Année 2005
Synergies Chine 1 : Langues, cultures et didactique : le français en Chine

  1. Préface : (pp.6 – 8)
  2. Le GERFLINT (pp.14 – 21)

Synergies France n°2 : Hommage à Paul Rivenc  (dir.)

  1. Préface (pp. 8 – 11)
  2. Présentation (pp.11 – 17)
  3. Mon cher Rédacteur en Chef, je n’aime pas la polémique ; Deux ou trois choses que je crois savoir de Paul Rivenc (pp.50 – 59)

Synergies France n°3 : Dialogues des Cultures, Diversité linguistique, mythes et réalités

  1. Quelle suite donner au dialogue des cultures (pp.127 – 134)
  2. Culture et/civilisation ? Réflexions pour une approche anthropologique (pp.135 – 148)

Synergies Italie n°2 : Approches pédagogiques et Instruments didactiques pour le plurilinguisme

  1. Préface (pp.7 – 9)
  2. Le GERFLINT (pp.181 – 187)

Synergies Monde Arabe n°2 : L’enseignement du Français dans les pays méditerranéens

  1. Dialogue des Cultures,  religions et enseignement des langues (pp. 129 – 133)

Synergies Pologne n°1 : Promouvoir la langue française ; Recherches et Formation en langues-cultures

  1. Préface (pp.6 – 12)
  2. Comparatisme et Didactique des Langues-Cultures (pp.70 – 78)

Synergies Pologne n°2 : L’Europe des Langues et des Cultures Tome 1 Didactologie des Langues-cultures et Tome 2 : Langue et Littérature

  1. Préface (pp. 6 – 8)

Synergies Russie n°3 : Société, Histoire et Communication; la Place de l’Homme dans la connaissance

  1. Préface (pp.6 – 9)

Synergies Venezuela N°1 : Réflexions en Didactique des Langues-Cultures et Interculturalisme

  1. Le GERFLINT pourquoi ? Comment ? Texte en français et en espagnol (pp.11 – 25)

Année 2006
Synergies Afrique Centrale et de l’Ouest : Diversité et richesse de la recherche francophone en Afrique Centrale et de l’Ouest

  1. Avant-propos : Lignes de partage (pp.5-8)
  2. Le GERFLINT ; origine et raison d’être (pp.153 – 156)

Synergies Europe n°1 : La richesse de la diversité : recherches et réflexions dans l’Europe des langues et des cultures.

  1. Introduction  (pp.8 – 11)

Synergies France n°5 : Les enjeux sociaux du langage ; Hommage à Bernard Gardin

  1. Préface (pp.17 – 20)
  2. Ligne courbe, spirale et ligne droite ; quelques réflexions que m’inspire la thèse de Bernard Gardin (pp.51 – 58)

Synergies Monde n°1 : Langue française, plurilinguisme et identités européennes (en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères – DGCID.

  1. La Francophonie à l’aube des indépendances, novembre 1962, le n°311 de la revue ESPRIT (pp.88-101)
  2. Le GERFLINT : Origine et raison d’être (pp.147 – 150)

Synergies Pays riverains de la Baltique N°3 : La Complexité comme principe et raison de la recherche balte en Sciences humaines

  1. Préface (pp.6 – 9)

Synergies Pays Scandinaves : Ouverture didactologiques

  1. Dédicace (pp.5 – 8)
  2. Culture, comparatisme et enseignement des langues-cultures étrangères (72 -81)

Synergies Roumanie n°1 : Entre risque et liberté : la Roumanie et l’Europe ; Mélanges offerts à Adrian Marino (1931 – 2005)

  1. Dédicace (pp.6 – 7)

Année 2007
Synergies Algérie N° 1 : Recherches francophones en pragmatique et poétique du langage ; hommage à Madeleine Rolle-Boumlic et à Sadek Nouar

  1. Co-direction du numéro

Synergies Chine n°2 : Electisme méthodologique en Chine ; sa perception et ses pratiques

  1. Préface (pp. 7 – 9)
  2. La francophonie à l’aube des indépendances (pp.193 – 209)

Synergies Inde n°1 :Approche polyphonique de la langue et de la culture françaises dans l’Inde historique  et contemporaine

  1. Dédicace : (pp.7 – 9)
  2. Présentation du GERFLINT : (pp.274 -277)

Synergies Inde n°2 : Aux sources du dialogue des cultures ; regards croisés sur le Moyen Age en France et en Inde. Hommage au Professeur Jean Dufournet

  1. Dédicace au professeur Dufournet (pp.13 – 15)
  2. Le GERFLINT en 2007 (pp.381 – 383)

Synergies Pays riverains de la Baltique n° 4 : Hypermobilité(s)

  1. Le GERFLINT (pp. 213 – 217)

Synergies Roumanie n°2 : Pour une approche complexe de la Francophonie

  1. Le GERFLINT en 2007 : (pp.221 – 223)

Année 2008
Synergies Algérie n°2 : Langues, Cultures et Apprentissages ; Hommage au Professeur Daniel Coste

  1. Co-direction du numéro
  2. Préface (pp. 9-11)

Synergies Algérie n° 3 : Littérature et Mythes ; Hommage au professeur Paul Siblot

  1. Co-direction du numéro
  2. Préface (pp.9 – 13)

Synergies Chine n°3 : Enseignement du FOS, réflexions et pratiques pédagogiques

  1. Préface (pp.7 -  9)

Synergies Espagne n°1 : Musiques, Langues, Cultures et Didactique pour l’apprentissage de la compréhension humaine

  1. Préface (pp. 9 – 13)
  2. « Mouche ton nez, dis bonjour à la Dame ! Réflexions sur la politesse et l’hypocrisie ( pp.47 – 59)

Synergies Europe n°3 : Enseigner – apprendre – utiliser le français langue internationale aujourd’hui : pour une perspective comparatiste

  1. Le Gerflint (pp.173 – 175)

Synergies Inde n°3 : Inde – Québec : regards croisés et rencontres francophones

  1. Avant-propos : Aller et retour Montréal-Bombay

Synergies Italie n°4 : Les mots migrateurs : L’interculturel en œuvre

  1. Le Gerflint (pp.141 – 143)

Synergies Monde n°2 : Actes de la deuxième rencontre internationale des Comités de Rédactions des revues du réseau GERFLINT

  1. Direction du numéro
  2. Réécriture de toutes les conférences à partir de la transcription écrite effectuée par Henda Dhaouadi (207 p.)
  3. Préambule (pp.9 – 17)
  4. Présentation (pp.17 – 21)
  5. Evaluation du Colloque (pp.201 – 207)

Synergies monde n°3 : François Jullien et le public vietnamien

  1. Direction du numéro
  2. Réécriture de l’ensemble des conférences (159 p.)
  3. Avant-propos (pp.17 – 21)

Synergies Monde n°4 : Hommage à Edgar Morin pour son 87ème anniversaire

  1. Direction du numéro
  2. Dédicace (pp.13 – 17)
  3. La « Méthode » : Pistes de lecture (pp.43 – 59)
  4. Allocution prononcée à Besançon, lors de la présntation du Tome 6 de « la Méthode » consacré à l’Ethique

Synergies Monde n°5 : Faire vivre les identités francophones (Congrès mondial de la FIPF à Québec : juillet 2008

  1. Direction du numéro
  2. Présentation (pp.13 -15)
  3. Individualisation et mondialisation ou la substitution du marché à l’agora (pp.39 – 51)
  4. Bibliographie sélective et analytique des travaux du GERFLINT sur le thème du colloque (pp213 -240)

Synergies Monde arabe n° 5 : Les  Mu’allaqàt et autres poèmes arabes préislamiques : autour des traductions de Pierre Larcher

  1. Préface (pp.7 – 9)

Synergies Pays germanophones n°1 : L’enseignement bi-plurilingue : Education, compétences, stratégies d’apprentissage

  1. Préface (pp.7 – 11)

Synergies Pays scandinave n°3 : La langue au(x) programme(s)

  1. Le Gerflint (pp.125 – 127)

Synergies Sud-Est européen n°1 : Construire la cohésion sociale : le rôle de l’école en Grèce

  1. Préface (pp.7 – 10)
  2. Le Gerflint (pp.189 – 191)

Année 2009
Synergies Algérie n° 4 : Contacts et Diversités linguistiques, Hommage à Jacqueline Billiez

  1. Co-direction du numéro
  2. Préface (pp.9 – 13)

Synergies Espagne n°2 : Langues Enseignement, Education : Relier l’ancienneté et la modernité

  1. Préface (pp ; 15 – 19)

Synergies Italie n°5 : Rencontre et politique linguistique

  1. Le Gerflint (pp.141 – 143)

Synergies Royaume Uni et Irlande n°2 : Regards sur l’E,tente culturelle

  1. Le Gerflint (pp.189 – 191)

 

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